Paiements pour services environnementaux
Depuis 2021, Menelik expérimente les Paiements pour services environnementaux (PSE), un système de rémunération pour services rendus à la nature qui encourage les agriculteurs du bassin de l'Arc à adopter des pratiques favorables à la biodiversité et à l'amélioration de la qualité de l'eau.
Agir pour la qualité de l'eau en rémunérant les bonnes pratiques agricoles
Face aux défis de pollution aux pesticides et de dégradation des ripisylves sur le bassin de l'Arc, Menelik expérimente depuis 2021 un dispositif innovant. Financé par l'Agence de l'eau à hauteur de 820 000 euros sur 5 ans, ce programme rémunère les agriculteurs de deux territoires prioritaires pour leurs actions en faveur de l'environnement et de la préservation des cours d'eau, sur la base d'indicateurs précis mesurant les services rendus.
Deux territoires prioritaires ont été ciblés sur les communes de Pourrières, Pourcieux, Trets, mais aussi Eguilles et une partie d'Aix-en-Provence.
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Le programme accompagne les agriculteurs dans la réduction des pesticides et la transformation de leurs pratiques culturales pour préserver la qualité de l'eau.
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Le dispositif soutient la création et la restauration d'infrastructures naturelles, comme les haies et les ripisylves pour favoriser la biodiversité locale.
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Nos équipes assurent un accompagnement régulier des agriculteurs et évaluent les progrès réalisés jusqu'en 2025 grâce à des indicateurs chiffrés.
Améliorer les pratiques agricoles sur le bassin
Transformation des pratiques agricoles
La pollution aux pesticides constitue un enjeu majeur sur le bassin de l'Arc, avec une présence importante de molécules phytosanitaires dans les cours d'eau. Le dispositif encourage les exploitants à modifier leurs pratiques culturales à travers plusieurs leviers d'action : l'allongement des rotations, l'augmentation de la couverture des sols et la réduction des traitements herbicides.
Restaurer la biodiversité autour des cours d'eau
Reconquête de la ripisylve
Le projet vise à restaurer des corridors écologiques sur le territoire agricole. La priorité est donnée à la reconquête de la ripisylve, cette végétation bordant les cours d'eau. L'objectif est de renaturer 4 kilomètres de berges en laissant la végétation se développer naturellement ou en réalisant des plantations adaptées.
Diversification des habitats naturels
En complément, le programme encourage la création d'infrastructures agroécologiques variées. Les agriculteurs bénéficient d'un accompagnement pour planter 1,5 km de haies, créer 20 jachères mellifères et installer divers aménagements favorables à la faune, tels que des pierriers, des ruches et des nichoirs. Ces éléments constituent autant de refuges et de ressources alimentaires pour la biodiversité locale.
Suivre et accompagner les progrès
Une démarche progressive et encadrée
Le dispositif repose sur un système d'évaluation rigoureux des services environnementaux rendus. Sept indicateurs permettent de noter de 0 à 10 les pratiques des agriculteurs, tant sur la gestion des structures paysagères que sur les systèmes de production. Ces évaluations déterminent le montant des aides versées à l'hectare.
Nos équipes assurent un suivi régulier des exploitations engagées. Des rendez-vous périodiques permettent d'évaluer l'avancement des actions, d'identifier les difficultés éventuelles et de proposer des ajustements.
Rejoignez le mouvement !
Le projet mobilise 33 agriculteurs, représentant 15% des terres agricoles ciblées. Ces exploitants, qu'ils soient viticulteurs, céréaliers ou maraîchers, démontrent qu'une agriculture plus respectueuse de l'environnement est possible.
Leur engagement a d'ailleurs été salué par la remise d'un label symbolique, témoignant de leur contribution à la préservation de la biodiversité et de la qualité de l'eau du bassin de l'Arc. Ça vous intéresse ?
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